LA COLLECTE
Cette phase commence au pied des habitations pour se terminer à l’entrée de la station d’épuration. Chaque immeuble ou maison est raccordé au réseau d’assainissement collectif par des canalisations. Les eaux usées empruntent ensuite des collecteurs d’assainissement souterrains puis, lorsque la topographie du terrain le justifie, transitent par des stations de relèvement. Ces stations sont équipées de pompes qui aspirent les effluents (eaux usées) à la base pour les reverser dans de nouveaux collecteurs situés plus haut. Et ainsi de suite jusqu’à la station d’épuration.
LA STATION D’ÉPURATION
Ouvrage clé, elle transforme l’eau usée en eau épurée, prête à rejoindre le milieu naturel. Cette épuration se fait, le plus souvent, en deux temps.
Le pré-traitement
Les effluents sont « dégrillés », ils passent à travers une sorte de grille qui retient les éléments solides tels que bouteilles en plastique, morceaux de bois… dessablés, puis dégraissés (des bulles d’air sont injectées aux effluents pour faire remonter à la surface les graisses qui sont ainsi isolées puis retirées).
Le traitement
L’eau passe ensuite dans un bassin d’aération où elle subit un traitement biologique assuré par des bactéries qui se nourrissent des éléments polluants. Le résidu de cette épuration prend l’aspect de boues. L’eau épurée est alors contrôlée avant d’être rejetée dans un cours d’eau.
LE TRAITEMENT DES BOUES
Les boues résultant du traitement biologique ne sont pas exploitables sans un processus de déshydratation partiel. L’objectif est de réduire la quantité d’eau, notamment en centrifugeant ou en pressant les boues. Une fois celles-ci traitées puis évacuées des différentes stations d’épuration, elles sont confiées à une société en charge de leur traitement et valorisation le plus souvent par épandage agricole.
L’EAU SOUS HAUTE SURVEILLANCE
Des échantillons sont prélevés sur chacune des 5 stations du territoire (Maubeuge, Aulnoye-Aymeries, Jeumont, Vieux-Mesnil et Colleret). Contrôlés en laboratoire, ils garantissent la performance des équipements d’épuration en vérifiant la qualité de l’eau et plus particulièrement le respect des valeurs réglementaires. Sur les 196 bilans effectués en 2011, aucun n’est revenu non conforme. Soit un taux de conformité de 100 %.